Friday, February 21, 2014

SUPERMIMO présente : Fanfreluches.

             La belle histoire. Ça passe, ça passe, ça passe pas!
            J'avais cinq ans quand j'ai vu mon chat se faire écraser. J'en avais huit quand mon poisson rouge s'est noyé et dix quand j'ai arrêté de croire au père Noël. Bref, du coup, devenir un super héros c'était un peu la suite logique. Avec une soif d'aventure incontrôlable, j'avais besoin de voir du pays. J'ai donc pris mon sac à dos et à quinze ans, je suis partie sur les routes, en quête de personnes en détresse et de bien à faire autour de moi.
            Bon, en fait, je ne suis pas allée très loin... j'ai surtout fais le tour de mon quartier, parce qu'il faut bien commencer quelque part! Et j'ai constaté que jouer les supers héros c'était pas si simple. Aider une grand-mère à traverser, c'est long. Monter en haut d'un arbre pour récupérer un chat, c'est dur. Quoi qu'il en soit, je suis assez vite rentrée chez moi, et puis j'ai écrit. J'ai beaucoup écrit. J'ai aimé ça écrire. C'est là que je me suis dit que, si je n'arrivais pas à changer le monde parce que j'ai le vertige, je peux au moins faire plaisir aux gens en leur racontant des histoires, enfin, c'est ce que j'en ai déduit. Alors, des histoires, c'est bien beau! Mais il faut de la matière!
            Depuis mes dix-huit ans je suis partie de chez moi, et je voyage de pays en pays, de régions en régions, je vogue à travers les mers et, toujours munie de mon carnet, je noircie les feuilles de tout ce que je vois, tout ce qui m'inspire.
            Et dans le fond, le monde se débrouille pas trop mal, je trouve. Moi je fais juste partager mes sentiments.


            Au fait, Mimo, c'était le surnom que ma mère m'a donné quand j'étais petite, j'ai toujours pas compris pourquoi.


***

Si Supermimo vous a rendu curieux, écoutez donc ce que P.P. a à dire à son sujet : 
« Supermimo et moi on s’est rencontrées y’a longtemps. Ça a pas été rose tout de suite vous savez. On était dans la cour de récré. Je jouais par terre avec des petits cailloux. Elle s’est approchée, a regardé par-dessus mon épaule pour voir ce que je faisais mais ne me l’a pas demandé.Elle m’a dit « C’est quoi ton nom ? »
J’ai dit « P.P. ».
Elle m’a répondu « Pépé comme un grand-père genre ? »
J’ai dit « Non, P.P. comme les deux lettres P. »
Elle me croyait pas. « Non mais c’est quoi ton vrai nom ? », elle a dit.
J’ai dit « C’est ça mon vrai nom si t’es pas contente vas jouer ailleurs ».
Elle m’a dit « Non j’suis contente ».
Elle restait à côté de moi, alors j’lui ai demandé « C’est quoi ton nom à toi ? »
Elle m’a dit « Supermimo ».
J’ai pas osé dire « Non mais c’est quoi ton vrai nom ? », après ce que je venais de dire.
Alors j’ai dit « Et pourquoi tu es super Mimo ? »
Elle m’a tendu un chewing-gum, un de ceux avec une blague dans l’emballage. Je l’ai ouvert, y’avais pas de blague, seulement un petit poème écrit au plomb en belles lettres rondes.

Alors là, j’ai compris. »

Wednesday, February 19, 2014



Mercredi, 19 février 2014. Les mystérieux se font beaucoup moins nombreux de semaine en semaine, bientôt vous connaîtrez tous les personnages de la MSSC. Un coup réunis hors de l'anonymat, feront-ils un coup d'éclat? Il ne reste que quelques semaines... Mais pour l'instant, pour calmer vos peurs, SUPERMIMO.



1. Treize, ça vous évoque quoi ?
Les treize nains, enfin je suis pas sur qu'ils soient treize non? Ou c'est peut être les treize petits cochons...?
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ?
La nuit.  
3. Le pire état émotionnel ?
Le doute. 
4. Pourquoi écrire ?
Pour éviter de parler.
5. Auteurs préférés ?
Stan Lee, la voix des héros.
6. Mis à part l'écriture, quelque violon d'Ingres ?
Le voyage, la découverte, c'est ce qui me permet d'évacuer, de souffler un peu. Voir que le monde a encore tant à nous offrir, l'espoir d'une vie meilleure. Et sinon, je fais aussi de la poterie.
***
« Je m’en rappelle comme si c’était hier. Il m’a tendu la main, et je l’ai regardé avec hésitation. Sûr de lui, il a prononcé ces quelques mots : « Tu veux changer le monde, et moi je veux le découvrir. Pourquoi ne pas faire un bout de chemin ensemble ? ». Séduite, je n’ai pas pu refuser. Je ne savais pas encore que je m’engageais dans la plus belle aventure que j’allais vivre jusqu’à maintenant. » 
La Justicière démasquée.

Saturday, February 15, 2014

La MARRAINE présente : Harold Cross Greyhound Stadium.

            Dublin est une petite ville. Là-bas, ce ne sont pas les distances qui découragent le piéton, mais la pluie, la « pissing rain » pour être plus précise. Enfouie sans le sou dans un Dublin Bus, je somnolais paisiblement lorsque j'aperçus par la fenêtre un lévrier d'une élégance rare. Imperméable aux torrents d'eau qui lui tombaient sur la tête, sa prestance était telle que le chien semblait promener le maître. L'homme qui l'accompagnait servait de pendentif, de faire-valoir. Habitée par une pulsion soudaine, je sonnai l'arrêt et descendis pour suivre l'objet de ma fascination. Cette poursuite m'amena jusqu'au Harold Cross Greyhound Stadium et je perdis rapidement mes proies dans la foule de spectateurs. Je m'assis tout de même dans l'intention de regarder la course. Le nombre d'imperméables noirs campés devant moi m'impressionna. L'humidité ambiante alourdissait mon corps et ajoutait à ma soudaine fascination pour l'endroit.

            Une heure s'écoula avant que les lévriers fassent apparition sur la piste. Dès que je le reconnus, son raffinement me frappa de nouveau. Je me levai d'un bond et courus au kiosque des paris. « Le numéro 9. Vingt dollars sur le numéro 9 ». Cette somme était tout ce que je possédais.

            Comme je l'avais pressenti, vingt-six secondes lui suffirent pour remporter la course. J'eus un faible sourire et allai aussitôt réclamer mon gain. Cent vingt dollars. Je me dis que j'avais enfin trouvé le moyen de renflouer les coffres. La prémonition qui m’avait amené dans ce stade n’était pas anodine. J’étais certaine de posséder un don : reconnaître la victoire chez les chiens. Cette idée fit son chemin et je me promis de revenir à toutes les courses de la saison. Comme je l’avais pressenti, je me mis à gagner tous les paris. Au bout de trois mois, on me soupçonna même de tricher et on menaça de m'interdire l'entrée au stade. N'ayant jamais cédé à la pression, je m'entêtai à revenir.

            Ainsi, un après-midi de course, alors que je contemplais ma gloire depuis les estrades, je reçus la visite d'un homme. Pensant m'intimider, il m'interpella par mon prénom et se présenta sous le nom de Murphy. Pauvre homme. Il n'avait visiblement pas saisi qui j'étais. Je l'écoutai et répondis à toutes ses questions nonchalamment. Alors que la course se terminait, j'allai chercher mes gains et revins à ses côtés. « M. Maguire, je n'ai jamais perdu et ne perdrai jamais. Il faudra que mon profit dépasse ce que je touche actuellement». L'effet que produit sur lui l'utilisation de son véritable nom dépassa mes attentes. Son assurance déguerpit et je pus aisément négocier une association avantageuse.

Dès le samedi suivant, j’allai prendre tous les paris du stade et pour chacun d’eux, perdant ou gagnant, j’encaissai une commission.


La Marraine du Greyhound était née.

***
Voici un souvenir recueilli auprès de P.P. sur cette mystérieuse Marraine :
« En sortant du métro vers l’Est prendre la rue droit devant, tourner dans la troisième ruelle à gauche, compter 12 pas puis cogner 1 fois à la porte en fer à droite.
C’était noté sur un bout de papier entre mes mains.
J’étais rendu à la dite porte en fer. Je cognai un coup. La porte s’ouvrit aussitôt. On me dit de monter l’escalier et de prendre la porte à gauche toute en haut. J’entrai. Un nuage de fumée m’encercla aussitôt. Une faible lumière orangée éclairait la pièce. Je toussai, je ne supportais pas l’odeur du tabac. Mais, cette odeur… c’était plutôt… de l’encens. Je distinguai des silhouettes assises autours d’une table. Je m’approchai lentement. Je dis, d’une voix que je voulais assurée «Je suis celui qui est». La silhouette du milieu se leva et une main me tendit quelque chose à travers le brouillard odorant qui me faisait tourner la tête. Une voix de femme grave et solennelle brisa le silence. «Lisez ceci mon petit». Je saisi le livre qu’elle me tendait. On me prit par l’épaule et on me raccompagna vers la sortie. C’est la première et la dernière fois que j’ai été chez La Marraine. »

Wednesday, February 12, 2014





Mercredi, 12 février 2104. Un nuage a couvert la ville, les oiseaux volent bas, même les matous de ruelles n’osent pas sortir. Elle est là, son regard sévère s’est posé sur nous, La Marraine. À vous de la rencontrer. Mais ATTENTION, ne la regardez JAMAIS dans les yeux à moins que vous vouliez courir à votre perte.

1. Treize, ça vous évoque quoi ?  Détroit et Nashville. 
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ? L'insomnie et une légère déshydratation 
3. Le pire état émotionnel ? Avoir si froid qu'il est impossible de concevoir le retour de la joie de vivre et du bien-être
4. Pourquoi écrire ? Pour devenir riche et avoir un horaire de travail stable. 
5. Auteurs préférés ? La seule femme qui ait déjà tenu sa tête sous son bras : Isabel Allende. Le seul homme qui ait véritablement compris l'hiver : Andreï Makine. 
6. Mis à part l’écriture, quelque violon d’Ingres ? La magie.

*** 


Le Chevalier Festif a son mots à dire sur La Marraine, sur leur "relation". Grâce à lui, on comprend mieux ce mystérieux personnage.

 « La Marraine m’a invité, un jour, à prendre le thé.  Quel coup de chance, j’adore le thé.  Je me présentai à sa porte à 16h, l’heure du thé, vous en conviendrai.  On m’ouvrit, et je demandai la Marraine. 

« Malheur, chère Chevalier!  La Marraine a dû s’absenter aujourd’hui, c’était une urgence, vous comprendrez! »

Et la porte qui claque.  Diantre.  16h05 et je me retrouvais, sur un pas de porte, pas de thé.  Inutile de vous décrire la panique qui montait en moi.  Je me dirigeais chez moi, pensant à ma tablette à infusions, que je n’avais su remplir!  Que me resterais-t-il?  De la camomille... Y pensez-vous! De la camomille!

Ma porte se dressait soudain devant moi.  Je fouillais dans mon sac pour trouver mes clés, tassant mon portefeuille, mon porte-voix miniature, mes accessoires de magie.  Me penchant pour  ramasser un paquet de carte qui avait fait faux-bond, je vis un petit sachet, adossé à ma porte, qui m’attendait. 

Earl Grey – 4o-clock tea

Vous comprendrez, qu’une marraine n’est jamais vraiment absente. »

- Le Chevalier Festif.

Sunday, February 9, 2014

CIRE PÔLE MCCARTNEY présente...

Je ne suis ni un homme ni une femme. SURTOUT PAS UN THERMAPHRODITE. Deux sexes, c'est chaud quand tu pars de zéro. Pas décidé(e) de ce que j'étais, pas décidé(e) de ce que je veux être, je suis finalement quelqu'un que je ne suis pas. Je suis quelqu'un d'autre peut-être, pour être. Non, je vous entends venir avec vos commentaires à deux balles, je suis pas philosophique pour deux cennes. Pour une, peut-être. Je te jouerais du triste sur un violon triste à la triste station de métro Langelier. Juste pour l'avoir, ta cenne. Mais je suis pas moins que rien, je me prends pour quelqu'un d'autre. Cire Pôle McCartney. Mon cher Paul, Paul mon minou, petit pianiste de basse cour, ne m'excuse pas de t'insulter, d'insulter ton titre de professionnel, et de le bafouer, de t'en faire baver, de te l'avouer, mais sur ce coup, je t'ai fourré.

Cire Pôle, je suis pas mystérieux/se. C'est si triste que ça. Que je suis une joke, un blague. La pognes-tu (Cire Pôle, Sir Paul. Ça fait plaisir.) ? Je me suis dit ça, ce matin, en faisant le café pis en vidant la litière du chat : « Je suis Pôle, je ne suis pô. » J'ai ris bin fort, le chat a chié à côté de la litière. PoPôle, t'en sors des bobonnes. Des noéres de bonnes. J'ai du fun noér. Normand Brathwaite. Mon Doux! Lapsus. Ça me fait penser, en parlant de noir-pas-si-noir-plutôt-brun, suis-je le/la seul(e) à se faire des quiz de crottes sur le trône? Par exemple, ton paquet spécial sort comme un charme, tu le sens presque pas, t'essaies de deviner sa forme par le passage rectal qui précédait le largage des amarres. Sera-t-il gros, petit, long, rugueux, épineux? En tout cas, c'en est une grosse molle, c'est sûr... Surprise! C'est une petite boule bien serrée. T'as perdu.

« Miaow ». « Miaow ». « Eille, Miaow, va falloir que j'le dise combien de fois, sacrament! » Woups, la chiure à terre, faut que je la ramasse. Pardon, kitty cat. Ça m'arrive souvent, de perdre le fil. À force de me demander coudonc je suis qui moé. J'ai trop d'idées. J'ai trop d'identités. Je ne suis pas conducteur/trice en tout cas, vu que j'ai pas de fil conducteur. Et surtout pas de permis. Je suis fils constructeur? Fille constructrice? File au loin. Bonne idée.

(Au loin) :  M'ENTENDEZ-VOUS TOUJOURS? J'AI L'IMPRESSION QUE CE QUE JE DIS, C'EST PU TROP CLAIR. M'ENTENDEZ-VOUS? ME VOYEZ-VOUS EN TOUT CAS?

Je suis rendu(e) trop loin. Je suis perdu(e). Je sais pu où m'en aller.

M'a arrêter ça là.

Comme les anglais diraient : « Ciao bye ». 

***
 Quelques anecdotes sur Cire Pôle McCartney, recueillies auprès du Forain et du Loup de mer :
« Je la connais pas vraiment, mais on s'est souvent vus. Tsé le genre de personne que tu vois tout le temps partout où tu sors, là, mais que tu sais pas d'où t'a connais... Je pense qu'elle avait couché avec un de mes amis à moment donné... Un gars ben smatte. En génie chimique. Mais tsé, qui pogne pas d'habitude. Il vient d'Alma... En tout cas, ouais, non, je la connais pas assez pour vous renseigner, monsieur l'agent. » 
– Le Forain 
 « Cire-pôle-macaroni. Cire-pôle-macaroni. Cire-pôle-macaroni. Cire, pour le pont. Pôle, pour la douche (maudit sois-tu, Truand de mes deux). Macaroni, eh bien, Macaroni parce que l’idée même en fait frétiller mes papilles comme des harengs frits. 
Furtif, tel l’anguille sous la roche, je me glisse entre les allées, maniant le charriot comme Zeus son éclair. Légumes, non, non, non, non. Fruits ? Pouah ! Ça ne nourrit même pas un marin d’eau douce. Moment de nostalgie à l’odeur approchante. Ô mes beaux ! Ô mes frères ! Petites perchaudes et carmines crevettes. La larme à l’œil, je m’installe un instant devant mes tilapias qu’on a brutalement forcé à passer l’arme à gauche. C’est à ce moment précis que me parvient le chant de la sirène. 
Ciiiiiiiiire… pôleeee-macaroniiii… 
Qu’entends-je ? Essaie-t-on de m’attirer dans un guet-apens ? Ma foi, je tourbillonne et m’entortille sur moi-même, la boustifaille déferle devant mes yeux en torrents acerbes, et une figure se dessine — deux cavernes sous un rocher ! Je m’arrête. Je les scrute. Ce sont deux narines. Un marin averti sachant qu’il ne faut jamais s’aventurer trop loin dans les narines d’une femme, je tente de m’esquiver, mais la tempête se soulève de nouveau et la sirène chante encore ! Elle m’attaque sur le flanc droit, envoyant valser ma barque à roulette dans les Narines. 
'' Cire pôle ! Cire pôle ! '' 
Je suis perdu. 
'' Cire pôle !, crie encore la harpie (douze ans petites narines petits yeux petite bedaine rebondie), Cire pôle ç’tu vrâment vous ? Ch’peux tu avoère vot’ otograf ? '' 
Narines sur le sol crache un coup. '' Oui, oui, c’est bon. '' 
C’est à son tour de me scruter. Mais elle a la scrutation rapide et en l’espace d’un clin d’œil elle me pointe le mousquet au nez : '' Loup de mer, ç’tu toi qui pue le poisson ? '' » 
– Le Loup de mer

Saturday, February 8, 2014



Samedi,8 février 2014. Avons découvert ce matin un drôle de personnage. Insaisissable, indéfinissable, irremplaçable, il a accepté de se dévoiler un peu pour nous, et a fait fondre notre cœur. Voici Cire Pôle McCartney et son Ti-Proust inoubliable.



1. Treize, ça vous évoque quoi ?
Un mot-valise. C'est « très » pis « aise » qui fourre ensemble. Ça fait un p'tit : le mot « treize ». Que ses amis surnomment « Très-à-l'aise ». Mais y veut s'émanciper de ses parents. Ça fait qu'y veut juste qu'on l'appelle par son nom : Treize.  
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ?
La douleur. Pas celle de Duras. Peut-être dans le fond. Je l'ai pas lu, dans le fond.  
3. Le pire état émotionnel ?
La douleur. 
4. Pourquoi écrire ?
Pour purger la douleur. 
5. Auteurs préférés ?
Réjean Ducharme, Nelly Arcan, Marie-Sissi Labrèche. En ordre de lecture, pas de préférence. 
6. Mis à part l'écriture, quelque violon d'Ingres ?
Manger. Jusqu'à la douleur. Détectes-tu un pattern?
***
« C’était un de ces soirs de demi-sous-sol où les drinks se font direct dans bouche pas de verres pis que le DJ c’t’un amateur, mais y fait spinner ses platines pas pire comme on dit en vieux français. Y rock en criss pour être plus exacte. Était là sur le stage à se faire aller, kind of drunk mais pas trop, à prendre la musique à bras le corps avec un p’tit quelque chose qui se rapprocherais même à de la classe je dirais. J’lui ai fait un signe de tête. Est descendu de son moment de gloire pour venir se présenter. ''Moi c’est McCartney'' qu’elle a dit. ''Paule McCartney. Mais tu peux m'appeler Pôle'', suivi d’un clin d’œil. ''T’as pognes-tu ?''. Oui j’l’avais pognée. J’adore les jeux de mots. » 
P.P.