Friday, March 28, 2014

P.P présente...

Bonjour je suis,
Pertinent Personnage, pas tout le temps mais sûrement.
Pamplemousse Paginé, seulement au petit déjeuner.
Pacifiste Pacha pour la paix universel et les câlins sans frontières.
Petits Petons pour les intimes.
Panthère Panda, schizophrène sauvage au gré des saisons.
Paperasse Prolifique, désordonnée quoi que bien élevé.
Parapluie Parasol, qui te soutient la météorologie. Parenthèse Parfumé arrêtant le temps de te donner quelques Précieuses Précisions essentielles à la compréhension.
Participe Passé qui me compose.
Particulière Particule, qui se prend parfois pour une autre.
Paradigme Paradoxal qui n’en a rien à foutre.
Parole Passionné dans le creux de ton oreille et tes rêves éveillés.
Péché Pédagogique inné ou qu’on doit pratiquer.
Peinture Pêle-mêle aux expressions abstraites.
Je peux être Pétal Poilu si ça te chante,
Pétoncle Participative, j’y arriverais
Et même Pédoncule Primitif, si tu me le demandais.
En Précision Prédestiné je peux me transformer mais pas trop.
Devenir Périple Phonétique pour les amateurs de sensations fortes.
Passer à la Progéniture Professionnelle, mais ça ne dure jamais longtemps.
Retourner à la Pianiste Ponctuée pour les mélomanes expressifs
et terminer par la Protagoniste Procrastinatrice, c’est mon domaine.
Je ne suis pas Polluante Politique ni Préjugé Pourri je vous rassure.
Moi c’est P.P, enchanté.


***
« Attention à vot’ tuque, attencez vos ceintures, j’ai une belle anecdote avec une morale pi toute à vous conter. ‘A première fois que j’ai vu PP, j’ui ai demandée si ’était parente avec PKP, pi PCP. Oh-le-malaise ! Elle le pas pris pan-toute. C’est parce que, vous voyez, PP, malgré qu’a pas l’air de ’tsa, on sait bin qu’est sensib’ comme tout l’monde. « L’habrit-ne-fait-pas-le-moineau » comme on dit ; faut faire attention quant-on parle au gens. M’ouen, st’un peu faib’ comme anecdote finalement. Mais, heu… c’est ça. Bonne fête PP ! (c’tait tu pour ça l’anecdote ? j’ai comme un blanc). »
- C’est comme Noël.

Thursday, March 27, 2014

Jeudi 27 mars 2014, la onzième. Double chiffre , double lettre? Doublement redoutable? Vaut-il s'arrêter à son air angélique ou rester sur nos gardes! Elle tourne sa langue seulement deux fois dans sa bouche avant de parler, ça l'en dit long! La voici, à vos risques, P.P.



1. Treize, ça vous évoque quoi ?
L’instabilité et un certain malaise sûrement à cause de la superstition à son égard et aussi le mot trapèze qui me ramène alors à l’instabilité de l’objet et au malaise du symbole géométrique, je n’ai jamais aimée les maths, je ne suis pas superstitieuse cependant.
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ?
Trame sonore adéquate qui donne la place aux mots pour qu’ils se forment, se complètent et se succèdent les uns aux autres ou au contraire qui leur permet de s’éparpiller de ne pas s’écouter, de s’étaler sur la feuille tels qu’ils sont et de ne faire qu’à leur tête.
3. Le pire état émotionnel ?
Aimer, donc le meilleur à la fois.
4. Pourquoi écrire ?
Pour dompter les pensées, les faire vivre, leur donner une forme qui pourra peut-être toucher quelqu’un quelque part.
5. Auteurs préférés ?
Pas de chouchous. Ils ont tous leur mot à écrire, que je suis prête à lire.
6. Mis à part l'écriture, quelque violon d'Ingres ?
Jouer aux devinettes dans le dictionnaire, faire des avions en papiers recyclés, dompter un chat qui ressemble à une souris, regarder des textes imagés, écouter des textes racontés, faire des clichés.
***
« Le mystère du mystère, le secret du secret, le silence du silence, elle est là et puis disparaît sans crier gare. On la connait, mais ne sait rien. P.P, le caméléon, moi même je ne suis pas encore sûr de bien savoir qui elle est. » 
- Supermimo.

Friday, March 21, 2014

Le FORAIN présente...

Sur la colline, près de la rivière, un énorme chapiteau coloré. Approchez, approchez! Écoutez cette musique, un orchestre mal accordé, un xylophone qui exhale des notes volages, tambours et caissons tenant le rythme pendant que les trompettes de toutes longueurs détonnent un air festif. Derrière l'épaisse toile, une atmosphère poudreuse suspendue, se diluant comme une goutte de sang dans un verre d'eau, sous les phares de spectacle qui projettent une chaleur insoutenable. Humez l'odeur épicée de ces femmes à barbes, de ces éléphants costumés, ces ours dressés, ces hommes tueurs de lions, ces lions tueurs d'hommes, ces magiciens au costume râpeux, cette troupe de clowns au maquillage coulant de sueur, cette voyante orientale voilée des tissus qui furent précieux, ce couple de nains cascadeurs, ces comédiens, ces travestis, ces musiciens, ces jongleurs, assassins, équilibristes, contorsionnistes, prostituées, funambules et acrobates et gladiateurs et monstres de la nature! Tous paradent sous la toile modulaire, dans leur palais polyester au costume moulant, couleurs complémentaires, arborant drapeaux et rubans, chiens savants et fusées éclatant dans l'anarchie rangée du cirque. Dans ce chapiteau comme une mauvaise herbe sur la plaine, la foire de mes fantasmes, moi, magicien d'Oz de ces processions lunaires et lunatiques. Je les vois par ma lorgnette, tout là haut sur mon balcon à rambarde miroir, brillant dans l'obscurité perdue du sommet de la tente. C'est de là que tout se joue, des manivelles anciennes me permettent de mouvoir les lumières, de monter les luminaires, descendre les cordes d'escalade tressées de cheveux humains, monter les trapèzes doubles et triples, descendre les cages remplies de singes sauvages, monter les aquariums capitonnés où l'on se noiera sous les yeux ébahis et impuissants du public. La représentation commence, j'ai déjà enfilé mes longues pantoufles à grelots, mon costume vert et blanc, mon chapeau blanc et vert aux énormes grelots retombant mollement sur mes épaules. Un masque discret voile mon regard, Arlequin des sommets, qui saurait me connaître? Faire ouvrir une trappe au bon moment, lancer les boules de fumée, fermer et ouvrir les lumières, les rideaux, voilà tout mon travail pendant le spectacle, le reste serait avant et après. Sous terre, on me verrait crier, chanter, danser, mordre à rigueur, bâtonner les uns, bâillonner les autres, sauter en ribambelle le spectacle terminé, ignorant qu'un autre viendrait, qu'un autre recommencerait le lendemain, ignorant que le cirque est une boucle sans fin, un nœud coulant de spectacle qui ne fait que retranscrire, masquer, maquiller, ritualiser la cruauté du quotidien.

Et un autre chapiteau qui aura, un jour, choisi de s'installer à côté du nôtre.

Wednesday, March 19, 2014


Mercredi 19 mars 2014, il est enfin là pour vous épater, vous faire voir ses tours. Il en a surement plus d'un dans sa poche, si c'était vous je ferais attention! Pastel, Barbe à Papa et farfelu le décrivent-ils vraiment? À vous d'en juger, à vos dépends peut-être!



1. Treize, ça vous évoque quoi ?
Un numéro de trio dans une cabane à patates-frites. 
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ?
Environ quatre litres de café? De la musique aussi, genre Richard Desjardins, messie des temps modernes.  
3. Le pire état émotionnel ?
Mettons le jour de ton mariage, que ta femme se fasse tuer et violer sous tes yeux par des extras-terrestres-pterodactyls, en même temps que tes enfants se noient dans un gros bassin, pendant que tous tes amis regardent ça et applaudissent, ça doit être tannant.  
4. Pourquoi écrire ?
Pour sauver la forêt : j'écris sur mon ordi : je n'imprime pas mes textes : à chaque texte écrit sur mon ordi, je sauve un nombre considérable de feuilles qui auraient été utilisées en écrivant au crayon. Pensez-y. 
5. Auteurs préférés ?
Barbara Cartland, elle est tellement adorable. Danielle Steel, je la goûterais n'importe-quand. Mary Higgins Clark, j'aimerais, qu'ensemble, on construise un cabanon.  
6. Mis à part l'écriture, quelque violon d'Ingres ?
Je sais assez bien cuire les épinards. La preuve :
*** 
« Le Forain. Le Forain. Le Forain. Le Forain. Le Forain. Le Forain. Le Forain. » Fallait que j'me conditionne à dire son nom. Le « Faux Rein », ça me collait dans bouche. Je tournais ma langue, dans ma bouche. J'va pas faire des jokes poches à chaque criss de personnes que j'rencontre. C'est ma cousine, Pauline (ses parents voulaient m'avoir comme child à la place, c't'une dédicace à Pôle), qui voulait me le présenter. Pauline : « Check, Paule. C't'un gars qui sourit jamais, qui parle toujours d'la mort, c'est toujours déprimant quand y te raconte ses rêves. Y m'a dit l'autre jour qui voyait même pas les couleurs. J'pense que ça pourrait te faire du bien. » L'amour familial. Finalement, je l'ai jamais rencontré officiellement, le Fourrain. J'ai juste gossé après son ami d'Alma un p'tit 15 minutes un soir pour passer le temps. Quand j'suis sortie des toilettes, y'était là, le Forain, à tenir mon verre. Parce que son ami y avait demandé. Y'était là, accompagné de sa tête d'enterrement. J'y ai dit : « Ouin. J'comprends ce qui fonctionne pas. Ç'aurait pas dû être le Forain. Mais le Fossoyeur. » Après ce diagnostique, on s'est pu vraiment parlé. On s'est revu. Mais on se regarde de loin. En acceptant qu'on soit chacun dans la même pièce. » 
Cire Pôle McCartney.
« Le forain est un adepte de festivités, un compagnon de réjouissances, un as de la réception. Les anniversaires sont des dates sacrés, le jour de l’an est une mission. C’est le maître de cérémonie, le DJ des cœurs, le bookie des accolades. Il a côtoyé Molière, Warhol et Jay-Z. Il eu la bonté de me prendre sous son aile, a fait de moi le plus festif des chevaliers, une dette impossible à acquitter. C’est pourquoi je supporte, non sans émotion, sa candidature à VJ recherché. » 
Le Chevalier Festif.

Friday, March 14, 2014

Le CHEVALIER FESTIF présente : I am le Festif Chevalier.

Bat toi pour festoyer;
Te bat pas en festoyant.
Festoie en bonne compagnie;
Tu peux aussi festoyer pour en oublier une mauvaise.
Festoie pour célébrer,
Festoie pour souligner,
Festoie, juste un ti-peu, pour oublier.
Festoie avec ton chat.
Si c’est du Ke$ha, festoie.

La. Vie. C’est. Un. Party.

***

Parmi ceux qui ont festoyé en sa compagnie, voici un témoignage :
« Sacré Chevalier! Fidèle et drôle, tout le royaume voudrait l'avoir comme seigneur! Si vous le cherchez, arrêtez de le chercher car il est sans aucun doute au champ d'entraînement en train de pratiquer son coup d'épée ou encore à la bibliothèque en train de lire sur l'histoire du behort. Même s'il est féroce en tournoi, le Chevalier festif reste toujours très poli avec ses palefreniers et courtois avec les demoiselles. Héros des cœurs, c'est aussi un homme de famille puisque plus tard, il rêve d'avoir une famille. Toujours accompagné de son destrier, il a aussi de la bravoure. Dans vingt ans, nous ne doutons pas qu'il aura terrassé maints dragons et sauvé autant de princesses! Nous lui souhaitons la meilleure chance pour l'avenir, bon adoubement à notre féodal compagnon!
Ta gang d'écuyers. »
Extrait de l'album de finissants du collège Château-Fierheaume, promotion 1345.

Wednesday, March 12, 2014


Mercredi 12 mars 2014,  il n'était pas facile à trouver celui-là. De bars en bars et de pubs en pubs, il laissait sa trace. Aujourd'hui, nous avons pris un coup ensemble et c'est ainsi que nous avons pu vous le présenter, LE CHEVALIER FESTIF.

1. Treize, ça vous évoque quoi ? 
Un party en juillet, du blé d’inde et un barbecue.
2. Un élément indispensable à votre processus créatif ?
Être super loin des Interwebs. 
3. Le pire état émotionnel ?
Le matin. En général.
4. Pourquoi écrire ?  
Pour être famous. 
5. Auteurs préférés ? 
Jane Austen et Alexandre Dumas. On aurait du fun ensemble. 
6. Mis à part l’écriture, quelque violon d’Ingres ? 
Wikipédier “Violon d’Ingres”.

 ***
« Après 21 ans de service à la STM, le Chevalier Festif a tout quitté pour être figurant dans le plan-séquence de 19-2. On rit beaucoup moins depuis son départ. »
- La Marraine, ex-collègue.